Macrobiotique

La catégorie des mangeurs macrobiotiques se situe plutôt dans le végétarisme occasionnel mais pourrait aussi être rattachée au végétalisme. Il n'y pas de règle d'exclusion d'aliments proprement dite dans cette pratique, mais plutôt des recommandations. La viande sera mangée sous certaine condition pendant un temps donné. A l'inverse, l'espace du mangeable sera parfois limité à un seul aliment, comme le riz lors d'une période de jeune. Le régime macrobiotique est né dans les années 1960 du japonais Georges Oshawa ; il préconise un équilibre entre les pôles yin et yang des aliments pour améliorer la santé. Il faut respecter une alchimie alimentaire qui se base sur l'existence d'énergies vitales : « c'est, plus encore qu'une ascèse, un système philosophique et quasi religieux, une métaphysique1 ». On peut le rapprocher du régime hippocratique, avec des aliments chauds et froids, ou de la cuisine ayurvédique. La viande n'est pas bannie de l'alimentation, elle est déconseillée sur certaines périodes ; le sucre, le lait et ses dérivés sont en revanche exclus de l'alimentation de façon permanente. Cette pratique a pu influencer et enrichir la pratique végétarienne par l'apport de certains produits comme le seitan (un simili-carné à base de gluten de blé) ou l'utilisation de sauce soja et d’autres produits asiatiques.

 

1 Danielle Rapoport (1993), « Les plaisirs de l'ascèse », in Fabrice Piault et al., Le mangeur : menus, mots et maux, Autrement, Paris, pp. 96-103.

 

 

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