Les prescriptions alimentaires dans les religions du livre

Des interdits et/ou des prescriptions alimentaires sont présents dans les trois grandes religions monothéistes (le judaïsme, le christianisme et l’islam), aussi appelées « religions du Livre », mais le végétarisme n’y est jamais clairement recommandé. Chacune base leurs préceptes sur des livres différents.


Le judaïsme, vieux de quarante siècles, est basé sur l’Ancien Testament ; ses lois sont extraites du livre de la Torah. Le christianisme s’est adapté de la religion juive en ajoutant le Nouveau Testament à l’Ancien Testament pour constituer la Bible. L’islamisme remonte au VIIe siècle et se réfère au Coran. Les règles alimentaires participent à la cohésion du groupe autour de celle-ci et permettent une prise de distance entre les différentes religions, une distinction entre les groupes de fidèles. Elles permettent aussi de réglementer la notion de plaisir, de l’encadrer, afin de détacher l’homme de son animalité, de matérialiser son besoin de spiritualité et d’élévation1. Les différents rites d’abattage que l’on décrit dans les paragraphes suivants ont pour but de rendre acceptable la mise à mort des animaux. En l’effectuant selon un rituel divin, le plus souvent sous la tutelle d’un représentant de Dieu, le meurtre alimentaire est légitimé d’une autorisation divine, déresponsabilisant ainsi le mangeur de la mort de l’animal.


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Le végétarisme en Asie

Chronologiquement parlant, le végétarisme indien aurait pu être placé avant la Grèce antique. Des traces de civilisation en Inde sont en effet antérieures à la civilisation grecque, et il se pourrait que des penseurs, comme Pythagore ou Socrate, aient été influencé par la civilisation indienne de l'époque.


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le végétarisme en Grèce antique

Le premier article de cette chronologie débute avec la civilisation grecque et le végétarisme politique des pythagoriciens...

 

 Lorsque l'homme se sédentarisa et bâtit les fondations de notre civilisation actuelle, les animaux remplirent très tôt une fonction nutritionnelle, d’apport de matières premières (os, cuir, laine), puis d'aide au travail, quand le labour se développa avec la maitrise du métal forgé. La consommation de viande, qui nécessite dans un premier temps la pratique de la chasse, facilitée par un commun effort, a permis de rapprocher les hommes, qui s’organisèrent en société. « Les groupes de primates qui vivaient en pratiquant un vagabondage alimentaire plus ou moins individuel dans la forêt tropicale, s’organisent en société dans la savane, où la chasse du gros gibier nécessite la collaboration d’une équipe. Après le meurtre, s’opère le partage. L’abondance soudaine de chair est l’occasion de festins commensaux, une nouvelle convivialité se fait jour. Même les agriculteurs-éleveurs, plus tard, seront assujettis au commensalisme alimentaire. La tribu, le groupe, cultivent, élèvent, se solidarisent et se socialisent pour organiser la défense de la récolte et du cheptel. Au nouvel ordre alimentaire correspond un nouvel ordre social et de nouvelles formes de contrôle1 ». La consommation d’animaux est donc un élément important du fonctionnement des sociétés autour duquel s’est créé une socialisation et des rites de partage. Ces rites de partage se retrouvent également dans les fondements de la vie politique chez les grecs de l’Antiquité.

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Mes conseils d'hygiène alimentaire

Afin d'orienter votre alimentation vers un plus grand respect du fonctionnement de votre organisme, et donc de plus de santé, vous pouvez d'ores et déjà commencer en appliquant les principes suivants. Tout bon naturopathe vous donnera les mêmes conseils...

 

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La consommation de viande en France

Dans toute la palette des aliments consommés par les hommes, la viande est bien souvent le plus recherché et le plus valorisé de tous, aussi bien sur le plan nutritionnel que sur le plan symbolique1Si bien que lorsqu’un groupe s’enrichira, sa consommation de viande augmentera pour marquer cette prospérité. Plus le revenu des ménages augmente, plus la consommation des végétaux de base comme les céréales, pommes de terre ou légumineuses diminue au profit des produits d’origine animale comme la viande, le fromage ou le poisson2. Ce phénomène de « transition alimentaire » s’est effectué en Occident au début du XXe siècle et s’est amorcé dans les pays émergents et en développement il y a quelques décennies.

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